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Suis-je Lumière?

La lumière, la plus belle ruse de l'univers?

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   Il y a environ 13,8 milliards d'années, selon la théorie scientifique du BIg Bang, l'univers "naissait".

Lorsqu’il n’en était qu’à ses balbutiements, l’Univers n’était en rien semblable au cosmos que nous connaissons aujourd’hui.

En effet, au début régnait l’obscurité : pas d’étoiles, ni de galaxies, mais une soupe céleste en train de mijoter.

 

Quelques centaines de millions d’années après le Big Bang, l’apparition des premières galaxies (dont la formation demeure en grande partie une énigme) a initié une suite de transformations qui ont eu pour effet de peupler le cosmos de nouvelles galaxies telles que la nôtre, la Voie lactée. Et la lumière fut…

Le télescope spatial James-Webb (JWST) de la NASA  à lever le voile sur l’aube de l’histoire galactique et est arrivé à voir ce à quoi les galaxies ressemblaient à une époque où l’Univers n’avait que 300 ou 400 millions d’années.

Image de Bryan Goff

La plus belle ruse de la Lumière de David Elbaz

 

  Le dernier livre de l’astrophysicien David Elbaz aborde la question suivante : d’un point de vue strictement physique, à quel principe l’évolution de l’univers obéit elle ?

 

La réponse classique à cette question est la suivante : un principe de croissance de l’entropie, c’est-à-dire de croissance du désordre.

Selon ce principe, l’univers est destiné à une mort thermique, c’est-à-dire à une perte de sa capacité à fabriquer de nouvelles étoiles, à la mort des étoiles existantes…

 

Cependant, selon Elbaz, la physique pourrait suggérer une autre réponse, à savoir que l’univers obéit à un principe de prolifération de la lumière.

 

Ce principe est suggéré par le constat que, dans l’univers, toutes les structures complexes (atomes, molécules, étoiles, planètes, êtres vivants) ont un point commun : elles maintiennent leur organisation en rejetant du désordre sous forme de lumière.

 

Par ailleurs, plus une structure est complexe, plus elle possède cette capacité. Ainsi, du fait de son activité biologique, un être vivant d’une masse donnée rayonne 10 000 fois plus de lumière (dans l’infrarouge) qu’une masse équivalente de matière dans le soleil.

 

En développant cette réponse, Elbaz semble vouloir renforcer l’idée que l’évolution de l’univers obéirait aussi à un principe de complexification croissante, car lui-même fait un lien entre la prolifération de la lumière et la croissance de la complexité, c’est-à-dire l’apparition progressive des atomes, des molécules, des étoiles, des planètes… 

Prenons notre soleil. Comparons le soleil avec un être humain.

Le Soleil passe son temps à convertir de l'hydrogène en hélium. C'est une "machine" qui créé des structures et de l'entropie. Ainsi, par cette de conversion, environ  4 millions de tonnes par seconde "s'évapore" sous forme de grain de lumière.

Or, une seule particule de matière de  notre soleil ne produit que 10 photons tous les 400 000 ans.

Un simple être humain, tous les 1,8 ans, rayonne 10 photons. cela signifie que nous sommes des machines à engendrer de l'entropie qui est 200 000 fois plus efficace que notre soleil.

Question;

L'univers n'a-t-il pas une propension, depuis son tout début, à égrainer l'énergie par son entropie en vue d'inscrire la VIE comme une suite logique de son développement?

Et par conséquent, autre suite logique, la vie ne serait-elle pas la règle universelle?

Enfin, qui dit vie, dit Conscience.

La Lumière dans la Bible 

   Les chrétiens sont appelés à être des "enfants de lumière".

Les croyants sont invités à refléter la lumière de Dieu dans le monde (Matthieu 5:14-16), à vivre selon la vérité et à rechercher la sainteté.

Cela implique à la fois une transformation personnelle par la présence éclairante de Dieu et la responsabilité de partager sa lumière avec les autres par le témoignage et les bonnes œuvres.

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La lumière représente principalement la présence, la nature et la gloire de Dieu -

La Bible commence par la création de la lumière par Dieu (Genèse 1:3) et utilise constamment la lumière pour symboliser la nature parfaite de Dieu ("Dieu est lumière" - 1 Jean 1:5) et sa présence divine. La lumière représente la perfection morale absolue, la vérité et la sainteté de Dieu.

Jésus s'identifie comme "la lumière du monde" (Jean 8:12) .

Cette déclaration relie Jésus à la nature divine de Dieu et établit son rôle en tant que source d'illumination spirituelle, de vérité et de salut pour l'humanité.

En tant que lumière du monde, Jésus offre des conseils, révèle la nature de Dieu et apporte l'espoir à ceux qui sont dans les ténèbres spirituelles.

En tant que lumière du monde, Jésus se présente comme la source de l'illumination spirituelle et de la vérité. Tout comme la lumière physique nous permet de voir et de naviguer dans le monde qui nous entoure, Jésus offre une vision et une orientation spirituelles. Il éclaire le chemin de la justice et révèle la véritable nature de Dieu à l'humanité.

 

Comme il le dit, "Celui qui me suit ne marchera jamais dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie" (Jean 8:12).

Cette métaphore évoque le rôle de Jésus en tant qu'apporteur de salut.

 

Dans la tradition prophétique, la lumière est souvent associée à la venue du Messie et à l'aube du salut de Dieu. Isaïe a prophétisé : "Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière" (Isaïe 9,2).

 

Jésus, en tant que lumière du monde, accomplit cette prophétie, offrant espoir et délivrance à un monde piégé dans les ténèbres du péché et de la mort (Naseri, 2013).

La lumière est opposée aux ténèbres pour représenter les réalités spirituelles.

Dans toute l'Écriture, la lumière symbolise la vérité, la compréhension, la pureté et le salut, tandis que les ténèbres représentent le péché, l'ignorance et la séparation d'avec Dieu.

Ce contraste illustre la transformation qui se produit lorsque les gens passent des ténèbres spirituelles à la lumière de Dieu par la foi en Christ.

D'un point de vue psychologique, l'utilisation omniprésente du symbolisme de la lumière dans les Écritures témoigne des intuitions profondes de l'homme quant à la nature de la bonté, de la vérité et de la divinité.

La lumière, en tant qu'antithèse des ténèbres et de l'obscurité, se prête naturellement à représenter ce qui est positif, vivifiant et révélateur.

Ce riche symbolisme de la lumière n'est pas propre à la tradition judéo-chrétienne.

De nombreuses cultures anciennes associaient la lumière à la divinité et à la sagesse. Mais l'utilisation biblique de ce symbolisme est particulièrement complète et centrale dans son message théologique.

Dans les Écritures, la lumière représente souvent la présence et la gloire de Dieu. Cela est magnifiquement illustré dans le récit de la création, où les premiers mots de Dieu sont "Que la lumière soit" (Genèse 1:3). Cette lumière primordiale, créée avant le soleil et les étoiles, symbolise la présence rayonnante de Dieu lui-même qui illumine le cosmos (Lyell, 2022).

La lumière symbolise la vérité et la compréhension. Le psalmiste déclare : "Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier" (Psaume 119:105), illustrant ainsi la manière dont la sagesse divine éclaire notre cheminement spirituel.

Cette métaphore de l'illumination intellectuelle et spirituelle traverse toute l'Écriture, soulignant le rôle de la révélation divine dans l'orientation de la compréhension humaine.

La lumière représente la pureté et la sainteté. L'apôtre Jean écrit : "Dieu est lumière, en lui il n'y a pas de ténèbres" (1 Jean 1:5), soulignant la perfection morale absolue du Divin. Cette utilisation du symbolisme de la lumière appelle les croyants à une vie de droiture et de clarté éthique.

La lumière symbolise le salut et l'espoir. Isaïe prophétise : "Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière" (Isaïe 9:2), un passage qui s'appliquera plus tard à la venue du Christ. Cette lumière messianique représente la délivrance des ténèbres spirituelles et l'aube d'une nouvelle ère d'espérance.

La lumière est utilisée pour représenter la vie elle-même.

Dans l'Évangile de Jean, nous lisons qu'"en lui était la vie, et cette vie était la lumière de toute l'humanité" (Jean 1:4), reliant ainsi les concepts de lumière, de vie et de présence divine d'une manière puissante (Roskovec, 2022).

Éphésiens 5:13

.".. mais tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière, car tout ce qui est manifesté est lumière."

Thessaloniciens 5:5

"... vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres".

Luc 11:34

"Ton œil est la lampe de ton corps. Lorsque ton œil est en bon état, tout ton corps est éclairé; mais lorsque ton œil est en mauvais état, ton corps est dans les ténèbres."

Jean 12:46


"Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres."

Ésaïe 60:1

"Lève-toi, sois éclairée, car ta lumière arrive, Et la gloire de l'Éternel se lève sur toi."

Jean 1:8
Concepts du Verset
"Il n'était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière."

Romains 2:19

.".. toi qui te flattes d'être le conducteur des aveugles, la lumière de ceux qui sont dans les ténèbres,..."

Éphésiens 5:8

"Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière!"

La Lumière dans le Coran ​​

“Allah, la lumière des cieux et de la Terre” C’est également par le biais de la lumière que la Révélation aurait été envoyée au prophète Mahomet.[an-Nour (La Lumière), versets 35 à 40]

 

« Allah est la Lumière des cieux et de la terre. Sa lumière est semblable à une niche où se trouve une lampe. La lampe est dans un (récipient de) cristal et celui-ci ressemble à un astre de grand éclat.

Parce qu’elle descend du ciel, la lumière occupe souvent une place primordiale dans les religions. Il en va de même pour l’islam, où la symbolique de la lumière trouve son origine dans le Coran. La sourate dite de la Lumière est claire : « Dieu est la Lumière des cieux et de la Terre. Sa lumière est à l’image d’une niche qui contient une lampe. La lampe est dans un récipient de cristal, le récipient est tel un astre ayant l’éclat d’une grosse perle. Sa flamme se nourrit d’un arbre béni – un olivier – qui ne relève ni de l’est, ni de l’ouest. Son huile éclaire presque sans même s’enflammer. Lumière sur lumière. » Pour certains, la niche serait la poitrine du croyant et le récipient son cœur. Quant à l’arbre béni, il s’agirait du Coran. 

« Ô gens du Livre! Notre Messager (Muhammad) vous est certes venu, vous exposant beaucoup de ce que vous cachiez du Livre, et passant sur bien d’autres choses! Une lumière et un Livre explicite vous sont certes venus d’Allah ! Par ceci (le Coran), Allah guide aux chemins du salut ceux qui cherchent Son agrément. Et Il les fait sortir des ténèbres à la lumière par Sa grâce. Et Il les guide vers un chemin droit. »
[al-Ma’ida (La Table servie), versets 15 & 16]

La Lumière dans le Bouddhisme ​​

Bouddhiste moine allumer des bougies

Qui dit "lumière", dit "Illumination".

Dans  le Larousse, le mot illumination signifie; action d'illuminer, d'éclairer abondamment un édifice, une ville, etc., le plus souvent pour le mettre en valeur ; fait d'être illuminé.

Dans le bouddhisme, l’illumination signifie devenir un bouddha – pinacle du développement humain et des potentialités humaines. C’est le but ultime du bouddhisme, et tous les êtres sur terre, sans exception, ont la capacité de l’atteindre.

Quand nous cessons de croire aux projections de notre esprit, nous stoppons aussi les émotions perturbatrices qui en découlent, telles la colère, la haine, l’avidité et la jalousie, et nous n’agissons plus de manière compulsive sous l’emprise de sentiments négatifs.

 

Pour cela, nous pratiquons :

  • L’autodiscipline éthique, avec la force de nous retenir d’agir sans sagesse

  • La concentration, pour éviter l’éparpillement et l’abrutissement mentaux

  • La sagesse, pour faire la différence entre ce qui est bénéfique et ce qui est nuisible, et pour distinguer le vrai du faux

  • L’équilibre émotionnel, grâce au développement de qualités positives comme l’amour et la compassion.

 

Néanmoins, la paix de l’esprit ainsi obtenue ne suffit pas, car nous ne sommes pas encore en mesure de voir l’interdépendance et l’interrelation de toutes les choses et de tous les êtres. À cause de cela, nous ne pouvons jamais être sûrs de la meilleure manière de les aider.

La seule façon d’y remédier est de devenir nous-mêmes un bouddha pleinement illuminé. À ce moment-là, notre esprit ne projette plus rien du tout. Nous voyons clairement l’interdépendance de tout ce qui existe et savons exactement comment aider les autres.

 

Notre corps a une énergie illimitée, nous communiquons parfaitement avec tout le monde et notre esprit comprend absolument tout. Notre amour, notre compassion et notre souci des autres sont si forts que c’est comme si chacun d’eux était notre enfant unique. Nous œuvrons pour le bénéfice d’autrui sans rien attendre en retour.

 

Quand nous avons atteint l’illumination, il nous devient impossible de perdre patience, de nous mettre en colère, de nous accrocher à quelqu’un ou de l’ignorer sous prétexte que nous sommes trop occupés ou fatigués.

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