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TEMOIGNAGES

Publication  de vos témoignages de vos expériences de mort imminentes

Je tiens à remercier les personnes qui ont eu la gentillesse de révéler leur expérience soit par courriel, soit oralement.

Leur récit a été retranscrit fidèlement mot pour mot...

De Mme Nadia Y.

19 Jan 2023, 6:27 AM

"Bonjour,

 

   Je pense en avoir eu une en 1990 à la suite d’une césarienne ou je me suis retrouvée au plafond et voyais tout ce qui se passait dans le bloc.

 

Là je m’aperçois que le chirurgien n’était pas mon référent gynécologue qui devait pratiquer l’intervention.

 

Un soucis en salle, j’ai entendu «  on est en train de la perdre » d'un chirurgien demander du matériel d’intubation pédiatrique car il n’arrivait à réaliser l’intubation avec du matériel adulte.

 

J’ai continué à flotter à travers les murs de la salle. 

J’observais ce qui se passait dans la salle voisine (une amputation de jambe ).

J’ai continué mon survol. Je voyais des gens en pleurs qui attendait dans une salle (aucun d’entre eux faisait partie de ma famille).

 

Je suis ensuite passée dans un couloir où je voyais une personne boire à une fontaine à eau puis tout d’un coup je me suis sentie comme projetée vers l’arrière et  c’est devenu tout noir.

 

Je pense qu’il s’agit du moment de réintégration dans mon corps.

Je n’ai pas été vers une lumière ou rencontrer de la famille décédée par contre depuis cet événement j’ai changé car je suis revenu avec un message très persistant dans mes pensées: celui d’aimer.

 

A mon réveil j’ai raconté mon expérience a l’infirmière qui avec des gros yeux étonnés m’a répondu ce n’est pas possible: "Ca madame le chirurgien a dû passer vous rendre compte de votre intervention mais vous avez oublier!"

 

J’ai insisté auprès de l’IDE (infirmière diplômée d'Etat) de faire venir le chirurgien en question et, surprise...:

1/Ce n’étais mon gynécologue référent mais un remplaçant.

 

2/ Il m’a bien confirmé tout ce qui s’était passé dans la salle , les mots qu’il a dit

 

3/ Et même prouver qu’effectivement sous calotte de bloc il était chauve , fait que j’avais précisé à l’infirmière.

Je n’avais jamais vu ce médecin avant ce jour là.

 

4/ Très étonné de mes propos, il est resté sceptique et a suggéré que j’avais dû à un moment donné me réveiller de mon anesthésie.

Je lui ai alors précisé qu’il avait lui même eu une crise de colère contre ses agents en leur précisant de façon affolée que cela faisait 7 mn que j’étais en arrêt respiratoire.

J’ai cru être folle en fait jusqu’à que je découvre que je n’étais pas là seule à l’avoir vécu.

Je suis aujourd’hui infirmière et jamais je n’aurai un tel comportent face à un malade qui se bat pour prouver ce qu’il a vécu et avec preuves de surcroît.

 

Les esprits sont fermés ou peu être par peur ?

 

On rejette nos témoignages. Je n’en ai jamais plus parlé jusqu’à ce jour avec vous et je me rappelle de tout comme si c’était la veille.

 

L’après EMI a exacerber ma personnalité initiale, les gens autours de moi ne comprennent que je puisse être aussi bienveillante et aimante toujours dans l’apaisement et dans la bonne parole.

 

Je ne suis pas une nonne mais mes pensées et mes gestes sont guidés par l Amour de l’autre, de prendre soin de l’autre.

 

Ce cadeau qui m’a été offert durant ces 7 mn de « faux départ »me permet d’exceller dans mon métier d’infirmière.

 

Merci de m’avoir donné l’occasion de libérer ma parole et de croire à ce récit qui a lieu il a 33 ans."

De Mr  Joël F.

28/09/2022, 5:39 AM

"Bonjour,

 

J'ai vécu une EMI le 2 août 1984. J'avais alors 23 ans.

 

J'ai été victime d'une crise de colique néphrétique. Ma compagne de l'époque m'a accompagné à l'hôpital de Concoules (Cévennes -Gard 30) où j'ai fait un malaise.

 

C'est alors que je suis sorti de mon corps et que j'ai assisté à la scène de ma réanimation en entendant et en me voyant sur la table avec les médecins autour de moi.

 

J'entendais et voyais tout. J'ai entendu distinctement un médecin qui disait : "on le perd, on le perd !". C'était un arrêt cardiaque.

 

J'ai vu une lumière blanche intense. Tout était très agréable.

Puis, j'ai senti que j'avais le choix de partir ou de rester.

J'ai hésité car j'étais extrêmement bien. Mais, étant jeune et en couple, j'ai choisi de revenir.

 

Lorsque je suis redescendu, j'ai repris connaissance, j'ai raconté aux médecins que j'avais tout vu. 

Je leur ai dit les paroles qu'ils avaient prononcé.

Ils étaient très surpris et même très gênés car il y avait eu une maladresse de leur part qui avait sans doute provoqué le malaise vagal et cet arrêt cardiaque inhabituel pour ce type de problème alors que j'étais en excellente santé.

 

Ils n'ont pas voulu prendre en compte mes dires et m'ont transféré pour être sous surveillance pendant une semaine à Nîmes. J'ai demandé à être entendu afin que l'on m'explique ce qui s'était passé.

 

Le service à Nîmes était très mal à l'aise et ne me donnait pas les explications attendues. Je suis sorti sans avoir pu me faire réellement entendre d'autant plus que cette expérience m'avait perturbé.

Je ne la comprenais pas.

Je ne savais pas que les EMI existaient.

Je ne l'ai su que bien des années plus tard, dans les années 2000.

 

N'étant pas croyant, j'ai gardé cette expérience pour moi. Je n'en parlais qu'à des personnes de confiance, sans insister.

Etant enseignant et assez matérialiste, je craignais de passer pour un désaxé.

 

Mais j'ai ensuite vécu de nombreux événements bizarres.

Par exemple, l'année suivante, j'ai su que ma tante de 39 ans était morte au petit matin. Je me suis rendu à la cabine téléphonique la plus proche.

Mon oncle qui arrivait de l'hôpital ne comprenait pas comment j'avais su que sa femme était morte.

 

Idem en 2002, avec une amie mexicaine à qui je n'avais pas parlé depuis des mois. J'ai tout à coup senti la nécessité de l'appeler.

Son mari venait d'être assassiné. Je n'avais bien entendu aucun moyen de le savoir.

 

En juillet dernier, en pleine nuit à trois trente du matin, je me réveille en sentant que quelque chose ne va pas. Je pense à ma mère qui vit en métropole (je vis à Saint-Martin aux Antilles, 6 h de décalage).

Je vais consulter mon portable. Un message envoyé dix minutes avant par mon frère me disait de rappeler.

Je savais qu'elle était morte. J'appelle et c'était le cas.

 

J'ai de nombreux autres exemples de ce type. Voici mon histoire d'EMI. J'ai envie de la partager maintenant que j'ai 61 et un an et retraité.

 

Cordialement Joël F."

De Irène C.

28/11/2018, 3:51 PM

"Bonjour,

 

Je lis avec grand plaisir votre site. Tout m'interpelle, je dis bien tout.

 

J'ai depuis quelques mois, intégrer, compris, accepté que j'avais oui vécu une EMI en 2013.

Je réalise cela donc 5 ans après. Janvier 2013, je suis hospitalisée en urgence pour de violent maux de ventre qui me terrassaient depuis presque un an

( mais je n'y portais pas attention, je n'écoutais pas ce corps qui me parlait ).

 

Mais donc fin janvier 2013, cela devient insupportable avec en prime un ventre triplé de volume et dur comme du bois

 

Hospitalisée, diagnostiqué, j'ai des calculs dans la voie biliaires ayant migrés dans le canal cholédoque, avec début de jaunisse et de pancréatite !!!

La totale !

 

Le chirurgien m’opère au bout d'une semaine - après avoir stoppé l'infection. La 1ere nuit après l'opération ( sous anesthésie générale ) se passe plutôt bien car encore sous l'effet de celle-ci. 

 

Par contre la 2eme nuit est tout autre affaire.

Sous perfusion multiples, avec entre autre une perfusion ayant comme contenu de la morphine pour la douleur, je ne me sens pas bien.

C'est alors que je sens petit à petit une partie de moi se surélever, je me sens petit à petit flotter au dessus de moi-même restée allongé sur mon lit

d’hôpital !

 

Puis je me sens naviguer dans la pièce, je vois toute la chambre je me vois toujours sur mon lit, entrain de m'affoler...

 

Puis je me souviens, revoir défiler toute ma vie, mes joies, mes peines, les amis, la famille, dire au revoir à tout le monde car je sais que c'est la fin pour moi.

 

Puis je vois un tunnel blanc, très lumineux, apaisant, cela m'attire. Au bout de ce tunnel je vois une personne ( qui ? je ne sais pas ) qui m'appelle et qui me dit de venir, qu'avec eux je serai bien !

 

J'ai envie, j'ai peur, je regarde à nouveau, ce moi resté sur le lit, qui s'agite, s'affole, qui me dit de ne pas partir. Je ne sais plus quoi faire. Je me rappelle bien de tout cela.

 

C'est très précis dans ma mémoire. Puis finalement, de façon brutal, je me souviens, ne pas aller dans ce tunnel, et je retombe, comme une masse sur le lit, et là les infirmières sont autour de moi, car ce moi resté sur le lit a finit par atteindre la sonnette qui était à sa gauche, et les infirmières débranchent les perfusions ( au moins une celle avec la morphine ).

 

Je reprends conscience de qui je suis, explique ma sensation de mal être et elles se rendent compte effectivement que la dose était peut être trop forte. Après quelques minutes, elles ressortent, me disent d'essayer de me rendormir. Là en l'espace de 15 mn, tout redevient à la normale. Apaisée, je me rendors !

 

Voilà mon histoire. Cette histoire, je n'ai jamais osée en parler à qui que ce soit.

Ce que mon entourage proche a su de cette nuit là, c'est que la morphine étant trop dosée m'a fait faire un malaise !

Tout cela rentré dans l'ordre, je sors au bout de quelques jours de l'hôpital et reprend le cour de ma vie !

 

Là courant 2018, j'assiste à une conférence sur le paranormal.

L'intervenant, Jean Marc Harel Ramond, parle de la mort imminente. Je vais le voir à la fin, lui explique mon expérience et mets donc un mot là dessus:

 

"OUI VOUS AVEZ VECU UNE EMI !!!"!

 

Et là je comprends tout ce qui s'en est suivi après cette expérience, mon parcours, mon envie d'éveil, mon envie de profiter de la vie, mon envie de servir l'humain, de le comprendre.

 

Je suis aujourd'hui en fin de formation pour être art thérapeute, j'ai 46 ans, deux enfants et mariée. Je vous remercie infiniment.

 

Irène"

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