

INTRODUCTION
L'ADVAITA VEDANTA
INTRODUCTION
Qu'est qui m'a attiré vers l’Advaita Vedanta?
Depuis 2014, le personnage s'est mis dans une sorte de quête suite à une prise de conscience instantanée. Il ne savais pas ce qu'il lui arrivait et encore moins quoi faire.
C'est comme sortir d'une matrice, comme casser le bocal du poisson qui se retrouve libre dans l'océan.
Le personnage a alors décidé de lire; voir et écouter tout ce qui avait un lien avec cette expérience nouvelle.
Puis, quelques années plus tard, le témoin a pris la succession. L'observateur de la nature humaine, accompagné de la révélation du mensonge dans lequel le personnage avait toujours cru ont été analysé.
Enfin une troisième étape est arrivée; la fin du témoin/observateur. Et à ce moment là les choses sérieuses se sont révélées.
Lorsque l'observateur s'effondre dans l'observation, la séparation entre l'observateur et l'observé disparait.
Le personnage a alors compris que l'observateur est l'observé. c'est l'effondrement de la dualité.
Ainsi lorsque le témoin est investigué et n'est pas trouvé en tant qu'entité séparé, quelque chose de miraculeux se produit.
La distance entre l'objet et le sujet s'effondre et l'observateur fusionne avec l'observé.
Le personnage n'est plus entrain d'observer l'arbre, il est l'expérience de l'arbre.
Le mental ne peut pas comprendre cela car il opère entièrement dans la dualité sujet/objet.
La réalisation est un changement dans la structure même de la perception.
Afin de mieux comprendre cela faisons une analogie de l'espace dans un bol.
L'analogie de l'Eveil et du tunnel
Une des analogies qui a ma préférence pour évoquer l'éveil provient de la philosophie indienne, et en particulier de l’advaita vedanta, bien qu’elle se rencontre aussi dans le bouddhisme : il s’agit de l’image du bol et de l’espace.
Le bol représente ici notre corps et toutes les limitations auxquelles nous nous identifions (formes, sensations, émotions, pensées…etc.) ; et l’espace représente le ciel de la conscience pure.

Considérons un bol, ou un pot, un aquarium ou n’importe quelle vaisselle creuse.
L’espace à l’intérieur du bol n’est pas séparé, ni différent de l’espace qui l’entoure ; l’espace est unique en réalité.
Ce n’est qu’arbitrairement que nous distinguons l’espace à l’intérieur du bol de l’espace à l’extérieur.
Mais du point de vue de l’espace il n’y a ni intérieur, ni extérieur. Notre conscience individuelle n’est en effet en rien différente, ni séparée de la conscience universelle illimitée ; c’est par ignorance que nous la réduisons à notre corps.
Si le bol se brise, l’espace du pot ne disparait pas pour autant ;
il est toujours là uni à l’espace tout entier.
Imaginons maintenant que l’espace à l’intérieur du bol devienne conscient et soit identifié totalement à ses bords.
Sans doute aurait-il peur alors qu’on le brise puisqu’il croirait à tort que son existence dépend de ses limites.
Exister pour le bol, ce serait alors vivre en tant que bol, séparé des autres bols.
Peut-être se comparerait-il même aux autres bols pour vérifier qu’il est plus grand ou plus propre ou plus brillant que ses voisins ?
Le but de sa vie serait sans doute de devenir le bol le plus beau, ou le plus rempli…
Mais quel triste destin ce serait pour l’espace infini de se prendre pour un si minuscule contenant !
Et c’est pourtant à cela que ressemble notre vie quand nous nous enfermons dans les frontières étroites de l’individualité. Pas étonnant que nous aillions si mal. Pas étonnant que nous cherchions inlassablement – pour certains d’entre nous en tout cas – une sortie de cet enfer.
La sortie de l’ignorance, c’est l’éveil.
L’éveil pour le bol consiste à prendre soudainement conscience qu’il n’est pas limité à un petit espace, mais qu’il est au contraire aussi vaste que l’espace global.
Quel élargissement de conscience pour l’espace du bol !
Lui qui se pensait petit, le voici infini ; lui qui se pensait contenu dans le bol, voici désormais que le bol est en lui.
On peut lire un exemple de cette analogie dans un texte très célèbre de l’advaita vedanta, l’Avadhuta Gita :
« Quand une jarre est cassée,
l'espace qui était à l'intérieur
se fond avec l'espace universel.
De la même manière, mon esprit a fondu en Dieu .
Pour moi, il n'apparaît pas de dualité. »
Dattatreya’s Avadhut Gita, I, 31.
source:www.joseleroy.com
Le Tao Te King est le Livre de la Voie et de la Vertu, attribué à Lao Tseu. Il comporte 81 versets sous forme de poèmes.
Ce livre, écrit vers 600 avant J.C., est un joyau de l’humanité ; c’est un texte qui accompagne le cherchant durant toute sa vie.
Voici l'allégorie du tunnel de Lao Tseu.
Il existe un tunnel obscur dans la lumière infinie,
On le nomme "temps".
Lorsqu'un être humain entre dans ce tunnel,
On appelle cela "naître".
Lorsqu'un être humain marche dans ce tunnel,
On appelle cela "vivre".
Lorsqu'un être humain sort de ce tunnel,
On appelle cela "mourir".
Considérer que vivre se réduit à évoluer dans le tunnel obscur,
Cela s'appelle "illusion".
Percer des trous dans le tunnel obscur,
Cela s'appelle "science".
Savoir que la lumière est autour du tunnel,
Cela s'appelle "foi".
Voir la lumière dans le tunnel obscur,
Cela s'appelle "amour".
Voir la lumière à travers le tunnel obscur,
Cela s'appelle "sagesse".
Eclairer le tunnel obscur de sa propre lumière,
Cela s'appelle "Sainteté".
Confondre le tunnel obscur et la lumière,
Cela est au delà des mots…