UN COURS EN MIRACLES
Le cours en miracles est le résultat d'un travail de collaboration entre deux psychologues américains, Helen Schucman et William Thetford.
En octobre 1965, Helen Schucman entendit une voie intérieure qui lui disait « Ceci est un cours en miracles. Prends des notes s'il te plait ».
Sept ans plus tard, il en était sorti trois livres connus sous le nom d'Un cours en miracles.
La voix intérieure se présenta comme étant Jésus. Le cours est composé de trois livres : le Texte, le Livre d'exercices pour étudiants et le Manuel pour enseignants.
De quelle manière a donc commencé l'écriture de l'oeuvre ?
Tout simplement ainsi : Helen Schucman recevait des instructions provenant d'une voix intérieure (Jésus) sous forme de dictée (comme avec un dictaphone). Elle transcrivait en sténo ce qu'elle entendait puis relisait les notes à Bill Thetford le lendemain lorsqu'ils se rencontraient au travail. Celui-ci les copiait à la dactylographie, puis les répétait à Helen afin de s'assurer que tout était conforme à ce qu'elle avait entendu. Les messages transmis à Helen étaient aussi audibles que si elle avait utilisé un téléphone. Les premiers mois toutefois, entendre cette voix régulièrement la rendait très anxieuse. Bill Thetford, son ami et supérieur hiérarchique à la clinique médicale où ils travaillaient tous deux, devait constamment l'encourager et la rassurer. Lui-même était fasciné par l'originalité, la cohérence et la logique indéfectible de ce qu'Helen révélait par ses notes. Graduellement Helen s'est pour ainsi dire habituée à sa « mission de scribe », et un rythme de croisière s'est finalement installé.
L'ensemble de l'oeuvre s'est échelonné sur une période de sept années et cumule environ 1500 pages.
Un des principes centraux du cours est qu'il n'y a pas de monde à l'extérieur de nous. Il n'est qu'une projection de ce qui est en nous, de ce qui est dans notre esprit. Cela veut dire que nos problèmes - physiques, financiers, sociaux - ne sont jamais causés par ce qui se passe à l'extérieur de nous dans le monde. Le problème est toujours ce qui est à l'intérieur de notre esprit. Et puisque le problème est là, c'est aussi là que doit être la réponse. La réponse est le miracle.
retrouvez ici le Texte du Cours en Miracles
écoutez quelques enregistrement audio sur le Cours en Miracles
UN COURS NON DUEL
Nous sommes dans un jeu, ici sur Terre, où on joue à l'ego, c'est-à-dire où l'on joue à se prendre pour un corps physique donc à être séparé de Dieu, séparé de la Source, séparé de la Vie.
Ainsi séparé nous sommes des morts-vivants en prenant la mort comme réelle et passons notre vie à la préparer.
On vit dans nos croyances et donc dans nos peurs. Nous vivons dans un châteaufort aux murs épais pour nous protéger des autres, nous vivons dans une véritable bulle avec toute une série de filtres constitués de ces croyances et programmations.
Or "Un Cours en Miracles" commence ainsi: "Rien de réel ne peut être menacé. Rien d'irréel n'existe. En cela réside la paix de Dieu".
"Il fait une distinction fondamentale entre le réel et l'irréel; entre la connaissance et la perception. La connaissance est vérité...le monde de la perception, par contre, est le monde du temps, du changement, des commencements et des fins".
"De la connaissance et de la perception respectivement surgissent deux systèmes de pensée distincts qui sont à tous égards l'opposé l'un de l'autre. Dans le champ de la connaissance, aucune idée n'existe à part de Dieu.....le monde de la perception est fait par la croyance en des opposés et en des volontés séparées qui sont en conflit perpétuel les unes avec les autres ainsi qu'avec Dieu. Ce que la perception voit et entend paraît être réel parce qu'elle ne laisse monter à la conscience que ce qui est conforme aux souhaits de celui qui perçoit.
Cela mène à un monde d'illusions, un monde qui a constamment besoin de défenses précisément parce qu'il n'est pas réel".
Le Cours suggére d'apprendre à se libérer de la peur, de la culpabilité, de l'esprit faux, de la perception fausse en pratiquant le véritable pardon. L'application du véritable pardon nous donne une vision juste, un état d'esprit juste et permet de ressentir notre Innocence, de retourner à l'Amour, à la Joie et à la Paix de Dieu.
Il suggére,par conséquence,une confiance et une patience totale car pour l'ego il y a une séparation et une victime face à une nature hostile, un monde d'adversité et violent. Et comme nous nous identifions au corps, il faut bien le protéger de ces stresses potentiels pour na pas mourir. Et pour ne pas être une victime, nous attaquons car ne dit-on pas que la meilleure défense est l'attaque?
Tant qu'on continue à s'identifier au corps, on ne peut pas rire de la mort. C'est-à-dire qu'il n'y a pas cet espace pour comprendre qu'il est un outil illusoire, dans une immense pièce de théâtre illusoire.